Ce lundi (30), la présidente de la Caixa Econômica Federal a quitté son poste. Le départ est devenu officiel ce matin, au DOU (Journal Officiel de l'Union). Selon Planalto, Carlos Antônio Vieira Fernandes la remplacera.
Bien que le remplacement soit déjà public, la nomination de l'économiste n'a pas encore été publiée. Voir ci-dessous pour plus de détails concernant la décision.
Nouveau président de Caixa
Il est important de souligner qu'Arthur Lira (PP-AL), actuel président de la Chambre, a nommé Carlos Vieira à ce poste. Cette nomination est intervenue sous la pression de Lira, qui demandait depuis juillet un changement de commandement du banque.
Malgré la nouvelle parue aujourd'hui dans le DOU, depuis mercredi dernier (25), le licenciement était déjà annoncé. Le même jour, la plénière de la Chambre des députés a approuvé un projet de loi visant à imposer les revenus des sociétés offshore dans les paradis fiscaux.
En d’autres termes, la nomination d’un nouveau président pour la banque a débloqué les agendas économiques du Congrès national. On peut donc conclure que cette nomination est due à des pressions politiques, comme l'a déclaré le président Lula lui-même.
Lula a souligné que le Congrès, au total, dispose de plus de 100 voix et qu'il « avait besoin de ces voix pour maintenir le gouvernement ».
Bien que le départ de Rita Serrano soit officiel, elle ne devrait quitter la banque qu'après la publication du bilan trimestriel, qui aura lieu le 14 novembre.
Déclaration de Rita Serrano
Sur les réseaux sociaux, Rita Serrano a déploré son départ de Caixa, affirmant qu'« être une femme dans des espaces de pouvoir est toujours un défi ». Elle a également souligné qu'elle espère laisser le message qu'« il est nécessaire de lutter contre la misogynie » et que les femmes peuvent occuper des postes de direction.
L'article a été publié jeudi dernier (26) sur le site Internet de Rita Serrano et sur ses réseaux sociaux. Il convient de noter que Serrano a été la quatrième femme à occuper le poste de présidente de Caixa.
Image : Fábio Rodrigues/Agência Brasil