L'ajustement du salaire minimum à 1 502 R$ en 2025, prévu dans le Projet d'Orientation Budgétaire (PLDO), représente une augmentation nominale de 6,391 TP3T par rapport à la valeur actuelle de 1 412 R$.
Que mesure, en plus de bénéficier directement à des millions de travailleurs brésiliens, elle impacte également plusieurs secteurs de l’économie et de la société dans son ensemble.
L'augmentation du pouvoir d'achat de la population tend à stimuler la consommation, notamment de produits de base et de services essentiels. Cela peut avoir un effet positif sur l’économie, en stimulant la production et la création d’emplois.
Même si l’augmentation du salaire minimum présente des avantages, il est également important de considérer les défis et les impacts que cette mesure peut engendrer.
- Entreprises : Les entreprises, en particulier les plus petites, pourraient devoir s'adapter à la nouvelle valeur minimale nationale, ce qui pourrait entraîner une augmentation des coûts, voire le licenciement d'employés.
- Inflation: L’augmentation du salaire minimum peut exercer une pression sur l’inflation, surtout à court terme, dans la mesure où les entreprises peuvent répercuter la hausse des coûts sur les prix des produits et services.
- Formalisation du travail : Le réajustement du salaire minimum national peut encourager la formalisation du travail, car il rend plus avantageux pour les travailleurs d'avoir un contrat formel et de bénéficier de prestations de sécurité sociale.
Augmentation du salaire minimum et des prestations sociales
L'augmentation du salaire minimum à 1 502 R$ en 2025, prévue dans le projet de loi d'orientation budgétaire (PLDO), aura des impacts positifs sur plusieurs secteurs de la société brésilienne, en plus d'influencer directement la vie de millions de personnes.
Avantages concernés
- Allocation PIS/Pasep : La valeur de la prime, versée annuellement aux travailleurs ayant un contrat formel et aux fonctionnaires, sera basée sur le nouveau salaire minimum ;
- BPC/Prêts : La Prestation de Paiement Continu (BPC/Loas), destinée aux personnes âgées et aux personnes handicapées, aura une valeur équivalente au nouveau minimum national, bénéficiant à environ 5,7 millions de personnes ;
- Assurance chômage : La première tranche d'assurance chômage, qui garantit un revenu mensuel aux travailleurs licenciés sans juste motif, sera également réajustée, garantissant un montant minimum de 1 502 R$ ;
- CadÚnico : Le registre unique (CadÚnico), porte d'accès à plusieurs programmes sociaux du gouvernement fédéral, considérera comme à faible revenu les familles dont le revenu mensuel par habitant peut atteindre la moitié du salaire minimum, une valeur qui sera réajustée à R$ 751 ;
- Indemnités légales : Le plafond des indemnisations versées dans le cadre d'actions devant les tribunaux civils spéciaux et fédéraux sera également réajusté, au profit des consommateurs qui gagnent des procès contre les entreprises et le gouvernement ;
- MEI : Les microentrepreneurs individuels (MEI) bénéficieront d'une augmentation de leur contribution mensuelle à l'INSS, qui passera de 78,00 R$ à 75,10 R$. En contrepartie, elles auront droit à des prestations telles que des prestations de retraite, de maladie et de maternité d'un montant plus élevé.
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